boutique hôtel Martigny

Un confort et un design attrayants

Serait-ce un nouveau trend ? Depuis quelques mois, on assiste à la naissance d’établissements dont le staff sort de l’ordinaire: personnes en situation de handicap ou requérants d’asile. Ouvert en octobre 12015, le mARTigny boutique-hôtel emploie une trentaine de collaborateurs en partenariat avec la Fondation en faveur des personnes handicapées mentales et la Fondation Pierre Gianadda. Et c’est un succès, tant pour l’hébergement que la restauration. Cet hôtel 3-étoiles supérieur répond vraiment à une demande. Il ne s’agit pas d’une offre « sociale » mais bien d’une affaire commerciale supposée tourner d’elle-même.

De son côté, Vienne n’enorgueillit à juste titre de son Hôtel Magdas (en réfection jusqu’à fin janvier 2016). A cette adresse autrichienne impeccable et coquette – inaugurée en février 2015 –  la vingtaine de salariés au service des clients partagent un même destin. Anciens réfugiés, ils ont tous obtenu l’asile dans le pays après – pour la plupart d’entre eux – de longues années d’attente.

« Cette initiative permet de mettre un visage sur les migrants, dont on ne parle souvent qu’en termes de statistiques », souligne le directeur, un professionnel de l’hôtellerie. Démonstration est faite que l’interdiction de travailler faite aux demandeurs d’asile est absurde tant d’un point de vue social qu’économique. A noter que sur les sites d’évaluation touristique, ces nouvelles enseignes affichent des indices de satisfaction que pourraient bien leur jalouser certains concurrents plus « traditionnels ».