En plus d’un large éventail d’activités, la région du Haslital compte 300 km de sentiers de randonnées et VTT.
« Le monde est plein de choses claires que personne ne remarque jamais. »
Arthur Conan Doyle / Le chien des Baskerville
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En altitude, une météo défavorable peut exposer le vacancier à une déconvenue et à l’ennui, s’il avait programmé des balades. En choisissant la montagne, autant viser une région riche en alternatives. A cet égard, l’Oberland bernois a de belles cartes à jouer. Un point de chute à Meiringen permet de rayonner dans les environs pour y explorer des gorges escarpées, des moyens de locomotion vertigineux et des richesses culturelles accessibles par n’importe quel temps.
Le détective-vedette
Impossible de louper sa trace; Sherlock Holmes est ici omniprésent. Fasciné par l’environnement sauvage de cette région prisée des premiers touristes du XIXe siècle – majoritairement britanniques – Arthur Conan Doyle n’a-t-il pas choisi de faire mourir son héros dans les chutes du Reichenbach (avant de le ressusciter sous la pression de ses lecteurs courroucés ) !
On photographie donc la statue de la star devant le musée qui lui est dédié, avant d’aller de désaltérer au pub Sherlock Holmes et dormir dans l’hôtel éponyme.
Jouer à l’archéologue
A vous maintenant, de vous transformer en fin limier. Votre mission : dénicher ce qui – sous des apparences à premières vues banales – distingue Meiringen de beaucoup d’autres stations de villégiature. Au bout de la rue principale, la belle église Saint-Michel séduit d’abord par une architecture qui fait la part belle au bois, jusque dans la confection des colonnes. De superbes orgues captent le regard. Mais c’est au sous-sol que l’étonnement saisit le visiteur, là où de récentes fouilles ont révélé l’existence de sanctuaires primitifs dont le plus ancien pourrait bien remonter au XIe siècle. Un record helvétique ?
Bonne bouche
Si la région met bien en valeur les produits de son terroir (fromages, salaisons…), c’est aux becs à sucre qu’elle propose de mener l’enquête la plus gourmande. Selon certaines sources, la meringue aurait été « inventée » à Meiringen.
C’est un certain Gasparini – confiseur italien – qui y aurait créé au XVIIe siècle le fameux dessert fait de sucre et de blanc d’œuf. Une tradition locale, jamais reprise officiellement, attribue le nom de cette gâterie à une déformation du nom historique de Meiringen (Magiringin), datant de 1274. Saurez-vous démêler le vrai du faux ?
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Photos . pichonvoyageur.ch