Le Japon dispose de ses propres rites, comme le fait de recevoir une carte de visite en la tenant respectueusement des deux mains ou de systématiquement considérer les cadeaux comme un échange.

“Pour se nourrir, les Japonais mangent du riz sans blanquette ! J’en ris encore.”
Pierre Desproges

Le pays du Soleil Levant connaît un regain de succès touristique. Pour que votre séjour à Tokyo ou Osaka se déroule sans impairs, certaines maladresses sont à éviter lors de votre voyage.

Au restaurant

Des baguettes vous seront données en guise d’ustensile. Les fourchettes et les couteaux sont réservés aux plats occidentaux, mais il se peut que certains établissements aient quelques couverts pour les touristes en difficulté. La maîtrise des baguettes peut demander un peu d’entraînement, mais les Japonais apprécient que leurs hôtes mangent de la même façon qu’eux. Si vous faites cet effort, certaines maladresses sont à éviter, comme planter ses baguettes dans son plat lors du repas. Il s’agit d’un geste fait en guise d’offrandes aux défunts lors des funérailles. Quand vous les reposez sur la table, ne les croisez pas non plus ; c’est mal perçu au Japon.

Les chaussures

Elles sont interdites dans de nombreux restaurants traditionnels, temples ou autres spas pour une question d’hygiène. Il est également recommandé d’enlever ses souliers lorsque l’on entre dans un lieu de travail, un hôtel traditionnel (ryokan) ou encore chez l’habitant. Pour éviter d’être mal à l’aise sur place, veillez à emporter des chaussettes en bon état avant votre séjour ! Attention aussi de ne pas fouler les séparations en soie des tatamis.

Pourboire

Si vous pensiez peut-être bien faire, les pourboires sont très mal reçus au Japon, en particulier dans les bars, les cafés, les restaurants, les taxis et les hôtels. Chaque établissement veille à offrir un service exemplaire, c’est pourquoi un pourboire peut être considéré comme un geste de pitié du client envers son hôte. Ce don peut ainsi vexer votre interlocuteur, qui souvent, refusera votre argent. Si vous souhaitez faire part de votre gratitude à celui qui vous reçoit, utilisez plutôt la formulation “Gochisôsama deshita » qui signifie “Merci pour ce festin”. Il existe toutefois une coutume au Japon qui consiste à donner – dans certaines situations – un pourboire appelé “kokorozuke” (venant du cœur). Si vous faites appel à un guide ou à un interprète privé habitué aux coutumes hors du Japon, il peut apprécier votre petit geste, à condition que cette « bonne main » lui soit donnée discrètement, dans une enveloppe.

Source : TF1 Info / Marjorie Raynaud